Chaque saison nous voyons fleurir sur les listes les noms de nouveaux officiels.
Qui pourrait s’en plaindre tant le turn-over reste important dans notre activité années après années ?
Pour autant, une analyse plus approfondie des données disponibles sur l’application Extranat vient ternir ce tableau.
Elle devrait dans tous les cas interroger nos autorités et les faire réfléchir sur les conditions d’accès aux différents examens mais également sur les conditions de leur obtention.
Il apparaît tout d’abord qu’une partie non négligeable des candidats qui sont validés à un examen d’officiel A de water-polo ne semble pas avoir satisfait aux pré-requis fixés par la Circulaire Fédérale de Formation des Officiels.
Une circulaire qui est pourtant en vigueur depuis 2014 et que les ERFAN et les référents territoriaux sont tenus de faire respecter !
Le water-polo serait-il une discipline « à part » au sein de la FFN pour qu’il ne soit pas en capacité de suivre ses propres règles et qu’il cherche toujours à les contourner ?
Mais le plus inquiétant reste sans doute à venir…
La majorité des candidats qui se présentent pour passer l’examen d’arbitre fédéral organisé par la fédération ne seraient pas reçus à la partie théorique (QCM) de l’examen d’arbitre régional… stagiaire et ne pourraient pas être validés s’ils ne bénéficiaient pas d’une formation accélérée dispensée par les délégués présents !
Nous pourrions aussi revenir sur la réunion des délégués qui s’est tenue à Limoges en février 2018 et sur le bilan qui a pu en être tiré…
Ou évoquer la façon dont se passent certains examens, parler de ces QCM qui circulent sous le manteau avec leurs corrigés, etc.
Face à un constat aussi édifiant, il est indispensable et urgent de remettre de l’ordre et surtout de la cohérence dans le dispositif de formation.
Car la seule question qui mérite d’être posée est de savoir si ce clientélisme qui pollue notre discipline ne se retourne pas au final contre ces arbitres qui sont lancés dans le grand bain sans une préparation nécessaire et suffisante ?
À suivre.